la lune est crayeuse et les femmes écrivent l'impossible. Les plus grands arbres ont tous déployé leurs feuilles. Même le vieux lilas derrière le mur a de l'envergure. Il est ce désir enraciné longtemps improbable. Mais dans ce paysage d'adresse, il n'y a pas de mots prononcés. Toutes les choses sensibles cherchent un nom, tant les hauteurs de joie que les intérieurs convulsés, et les boucles filandreuses que dessine le temps dans les bras du texte. La lune est instable et elle éclaire aussi — ailleurs, des gens s'aiment sur un banc érodé face à la mer