dans le jardin, il y a un puits, une cavité profonde avec une margelle en verre. La nuit se lève bleue. Tout autour de ce puits, des souvenirs dessinés en arborescence. Dans l'allée principale, des sandales rouges sont suspendues au temps par les brides des chevilles. Elles ne sont pas reliées au monde. Il faut voir le paysage dans ce jardin, les couleurs ont pris la forme du son et je suis seule à entendre leur dernier quartier de lune. Le silence aiguise mon souffle. Écris là dans mes yeux au lieu de moi ― une vie sans hommes
du vêtement, la vanité aime les courbes. Si je lis ses yeux suivant le fil de chaque ligne aspirée, ce serait plus beau de l'extérieur. Les belles impressions tout en relief vertigineux paraîtraient hors du corps. Plus il y a de courbes sur une même ligne plus la beauté serait un espace tendu à l'autre, et l'ensemble des lignes — l'être au modèle. De la sensation née des choses vécues, elle explique qu'elle ne sait rien, qu'elle a laissé l'origine en suspens le matin de sa propre naissance. Du vêtement sur sa peau qui est au temps la résistance l'eau et la douleur, du même temps qui dévore ses tissus mais qui l'arme durement dans ses failles pour qu'aucun baiser ne puisse la libérer, elle attend le jour d'une texture remarquable. Elle est évasive, elle est confuse. Et quand elle parle du vêtement, courant intérieur insoluble à l'extérieur, c'est de son amour replié
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