un plomb de robe dans mon bras droit, je m'étire au pied d'un arbre mordoré mais l'arbre est mourant. Juin m'a appris le cru des lumières des matins et la voie striée des feux vespéraux. Il n'y aura plus de lettres d'amour au printemps et l'arbre disparaîtra. Quand la fièvre d'hiver envahit la mémoire, quand la nostalgie jeune séduit les yeux et qu'elle envahit inexorablement la conscience — la nature déleste les robes de leur sable d'or, elle est implacable